Une auberge où se trouve un vieillard, assis près d'une cheminée, un verre à la main. La conversation s'engage...« Comment étranger ? Tu ne connais pas l’histoire du flambeau des astres ? Par notre vénérable étoile
Aeris ! Il s’agit pourtant du plus grand homme qui ne soit jamais né sur le
plateau céleste. Mais je vois que tu as fait un long voyage pour venir jusqu’ici. Prends donc une chaise et viens à mes côtés près du feu. Pendant que tu te restaureras, je vais te conter tout ce que tu dois savoir sur Edu S. Versalis, le « Flambeau des Astres ».
Tout d’abord, il faut que je te parle un peu de notre beau pays. Tu te trouves actuellement dans la ville d’
Aãsgard, qui fait office de capitale, ce qui n’a rien d’étonnant vu qu’elle se trouve être la seule cité de tout le
plateau céleste, bien que celui-ci soit relativement vaste. Tu ne trouveras en dehors de ces murs, comme tu as du t’en apercevoir en venant ici, que de petites bâtisses en pierre en forme de huttes, éparpillées un peu partout dans les environs. C’est là où s’abritent les bergers pour passer la nuit.
Je suppose que tu as remarqué que le plateau est le point culminant de tous les alentours. Ici, le ciel embrasse la terre. Certaines nuits, on peut presque toucher les étoiles du doigt. Tu comprends donc aisément d’où vient le nom de
plateau céleste. On raconte qu’il y a bien longtemps, à un âge qui n’existe plus que dans les mémoires, se dressait une immense montagne à la place de notre plateau, la plus haute que notre vieux monde n’est jamais connu.
A cette époque, les Dieux se livraient entre eux une bataille féroce, chacun voulant le pouvoir entre ses mains seules. Mais pourtant l’un d’eux était différent et n’en pouvait plus de cette guerre. Attristé par les frasques de ses semblables, il se mit à parcourir sans but le monde, à la recherche d’un peu d’amour. Mais après des années d’un voyage sans fin, il en eu assez de cette existence. Alors, par une belle nuit étoilée, il grimpa sur le toit du monde, décidé à se jeter dans le vide. Pourtant avant de sauter, après avoir passer si longtemps à contempler sa Terre, il leva les yeux au ciel pour la première fois. Et c’est là qu’il l’aperçut. Le plus belle créature qu’il vit de toute sa vie, une étoile qui lui réchauffa le cœur et l’âme. Il en tomba instantanément amoureux et passa le reste de la nuit à la dévorer des yeux.
Mais le jour vint, les éclats du soleil éclipsant l’étoile, et brisant l’âme du Dieu. Alors celui-ci pris pour la première et dernière fois son épée en main, et il décapita d’un seul et puissant coup la montagne afin de s’en faire un siège, d’où il pouvait admirer son étoile. Il passa ainsi des nuits et des jours, à la courtiser et à se languir de son retour.
L’étoile ne resta pas insensible à ce Dieu si doux et passionné, et une nuit ils décidèrent de s’unir pour l’éternité. Et c’est de cette union que naquit le plateau céleste. De l’amour improbable entre un Dieu et une étoile. Ce Dieu, c’est
Aãsgard, la Terre nourricière, et cette étoile, c’est
Aeris, L’Astre protecteur.
A partir de cette nuit,
Aeris fut visible de jour comme de nuit, et elle devint notre guide, la vénérable lumière qui guide chacun de nos pas.
Aãsgard devint la terre, et fait preuve chaque année de sa générosité en nous offrant de généreuses récoltes. Ici la vie est paisible et sereine, nous ne manquons jamais de rien, car l’union d’
Aeris et d’
Aãsgard sera fertile à jamais.
Mais il se fait tard et je ne t’ai pas encore parlé du « Flambeau des Astres ». Je vais corriger cela pendant que l’on prépare ta chambre. Allons reprends donc de cette bouteille, c’est un petit breuvage que je distille moi-même. Il est un peu fort je te le concède, mais il a une saveur incomparable. Par
Aeris, je m’égare encore, sans doute à cause de l’alcool. Haha, je devrais lever le pied. Bref passons, car voilà l’histoire d’Edu S. Versalis.
Je t’ai dit que c’était le héros du plateau, mais moi qui l’ai vu grandir en même temps que ma barbe blanche, je peux te dire qu’il en était tout autrement. Il est né après une nuit où
Sirius, l’étoile des bergers, avait brillé de tous ses éclats. C’est pourquoi qu’on lui donna comme nom d’étoile
Sirius, mais on ne le surnommait pas encore « Flambeau des Astres ».En fait, c’était un enfant très lunatique, même si ici, avoir la tête dans les étoiles, c’est plutôt normal. Mais lui, c’était vraiment frappant. Il pouvait arriver qu’il cesse soudainement de marcher pour tourner son visage vers le ciel, alors que ses yeux devenaient étrangement pâles et que son visage était inexpressif au possible. Ses parents l’emmenèrent alors voir le shaman, qui fait office de médecin, de vétérinaire, d’enseignant, de chef spirituel et j’en passe. Celui-ci découvrit qu’Edu avait un pouvoir de projection astrale, et qu’il possédait des pouvoirs attrayant à ceux bénis de Sirius. En fait, ce gamin qui tombait sans cesse et qui rêvassait à longueur de journées, renfermait en lui une grande force. Il ne faut pas se fier aux apparences, n’est-ce pas ?
Edu débuta donc un apprentissage avec le shaman, qui lui enseigna comment maîtriser ce pouvoir, qui eut se montrer très gênant. En effet, on se retrouve dans une sorte de stase où l’on a plus du tout conscience du monde extérieur. En parallèle, il devint berger comme la grande majorité des jeunes gens d’
Aãsgard. C’est une tradition, lors de leur jeunesse, chaque habitant du plateau doit partir garder un troupeau, seul et coupé des autres. C’est à cette occasion qu’Edu acquit son caractère solitaire. Lui qui était déjà timide et réservé… Enfin il semblait plutôt apprécier ces moments de solitude. Il appris aussi à manier la crosse comme on l’appelle, c'est-à-dire le bâton dont se sert les bergers pour guider le troupeau, et éventuellement pour repousser les loups et autres bêtes voulant s’offrir un festin. Je dois dire que lui qui d’habitude avait du mal à apprendre quoi que ce soit, il ne se débrouillait pas trop mal avec une crosse à la main. Il ne se frappait par inadvertance que rarement, haha ha… Il était bien sympathique ce garçon. Enfin ces longues nuits passer sous les étoiles lui permirent de connaître par cœur la cartographie des astres, ce qui lui permet de se repérer où qu’il se trouve.
Mais après quelques années de cette vie oisive, quand il eu finit son apprentissage avec le shaman et que l’âge le fit devenir un homme, il fallut bien lui trouver un métier, il ne pouvait pas rester berger toute sa vie. Le shaman, qui connaissait ses capacités, lui conseilla de se rendre à
Mirrath, la grande cité de la plaine, avec qui nous faisons du commerce depuis la nuit des temps. En effet il s’y trouve une académie où l’on enseigne l’art de la magie, et Edu avait semblait-il, toutes ses chances d’y rentrer. Edu qui était un doux rêveur, fut naturellement enchanté à l’idée de devenir un grand magicien, pouvant occuper ses journées à son contentement. Et le voilà parti pour la plaine, la tête remplie d’images d’un futur radieux.
A l’académie, les sorciers-tuteurs perçurent rapidement le potentiel d’Edu : il possédait en lui le pouvoir du feu, sûrement grâce à Sirius, qui pouvait faire de lui un élémentaliste de flammes. Seulement s’il possédait cette capacité, il devait encore s’entraîner pour maîtriser les techniques dévolues aux élémentalistes. Et c’est là que les ennuis débutèrent. Hoho ho ! C’est à partir de ce moment que les marchands venant de
Mirrath nous rapportaient des histoires d’explosions mystérieuses à l’académie, ou encore de sorciers-tuteurs à la barbe roussie et à l’air désespéré. On peut dire qu’il nous aura bien fait rire le gamin. Mais ce n’était pas le cas à l’académie. Un jour, Edu invoqua une flamme qui embrasa toute une pièce et il manqua de faire brûler le bâtiment entier. Comme il avait souvent la tête dans les étoiles et qu’il brûlait tout, on le surnomma alors le « Flambeau des Astres ». Hoho ho, finalement pas très flatteur ce surnom, n’est-ce pas ?
Le directeur qui était sage mais pas fou, jugea bon d’éloigner quelques temps Edu de l’académie. C’est ainsi qu’il lui fut ordonner de partir en voyage, officiellement pour gagner de expérience et une certaine maturité, officieusement pour laisser le temps aux travaux de s’effectuer et aux nerfs des sorciers-tuteurs de se reposer.
Et c’est ainsi que débuta l’exil forcé d’Edu Sirius Versalis. En fait, je t’en ai raconté un peu trop, puisque sa légende commence là. On ne raconte pas cette partie peu glorieuse d’habitude. Donc, après avoir parcouru des lieues et des lieues, notre rêveur arriva aux abords d’une cité nommée… mais je vois tes paupières se fermer mon ami. Tu ferais mieux d’aller te coucher, ta chambre est sûrement prête. Tu es trop fatigué pour écouter les interminables histoires d’un vieillard comme moi. Vas donc te coucher, je ne vais pas tarder à t’imiter. Je vais juste finir cette bonne bouteille auparavant, il ne faudrait pas que cette liqueur s’évapore…mais garde cela pour toi l’ami d’accord ? Ce soir, je n’ai rien bu et rien dit… »
Il finit son verre et glisse sous la table, d'où sortent rapidement des ronflements bruyants...
Edu S. VersalisAge: 22 ans
Morphologie: Taille: 1m82
Poids: 74kg
Yeux: Marrons
Cheveux: bruns et en bataille
Combat:Arme: crosse (bâton)
Pouvoir:
-Elémentaliste: Edu peut faire apparaître des flammes et les projeter. Ne maîtrisant pas la puissance de celles-ci et leur direction, il n'a recourt à ce pouvoir qu'en dernier recours.
-Projection astrale: Edu peut prendre une forme non matérielle qui lui permet de se déplacer librement dals les airs, laissant tout de fois son coprs sans défences.
Description:Edu est un jeune homme réservé, calme et terriblement timide. Sa faible expérience de la vie et son apprentissage désastreux à l'académie font qu'il manque cruellement de confiance en lui. Il aime à se réfugier dans son monde en faisant appel à son pouvoir de projection astral.
Edu n'a rencontré au cours de sa vie que des humains, ce qu'il fait qu'il redoute la rencontre avec d'autres races, ne connaissant pas leurs réactions.
Edu montre tout de fois un certain humour et a parfois une grande vivacité d'esprit, bien qu'il soit le plus souvent aussi actif qu'un nain venant de fêter une victoire à la taverne avec 26 choppes de bière.
Solitaire, il recherche le calme mais ne fuit pas pour autant devant des inconnus.
Si il manque quelque chose, faîtes moi signe